On dirait que cet été la med’ n’a pas été généreuse niveau vagues … du coup je me suis dit « va falloir leur remonter le moral avec quelques photos de l’hiver Néo-Zélandais ! » Je vous conseille un bon Bob Marley en fond sonore pendant que vous lisez cet article sur Raglan, ou Whaingaroa en maori, « hippie place » avant tout !
Voila, j’ai passé les quatre derniers mois à Raglan, côte ouest néo-zélandaise, île du nord, en hiver certes, mais quelle chance d’avoir décroché ce stage chez ASR ltd! c’est une entreprise qui réalise des récifs artificiels, inutile de vous dire que tout le personnel surfe dans cette boite, des stagiaires au directeur, et que les horaires de boulot dépendent des marées ! Mais ça, je le savais pas avant d’arriver là bas…
J’étais pas au courant de ce qui se passait à Raglan, cette ville en transition, où l’on veut s’affranchir du pétrole et des énergies polluantes. C’est une ville relaxante, cool, remplie d’européens plus ou moins « peace-and-love » et tous plus éclectiques les uns que les autres. Sincèrement, si jamais vous avez besoin un jour de vous la couler douce et surfer des vagues honnêtes, c’est là bas qu’il faut aller… Là bas, les kiwis sont gentils en général, et les maoris, derrière leur carrure impressionnante parfois, sont des gens réservés, adorables, qui n’hésitent pas à vous aider si besoin il y a.
C’était déjà parfait d’aller au boulot dans la Volcom lane (les bureaux et shops Volcom) tous les matins avec ce Reggae qui berce la ville et cette odeur de ganj.. qui embaume les cafés, c’est devenu plus que parfait quand j’ai découvert les spots, vous les avez certainement déjà vu dans Endless Summer, ou Last Paradise (une grande partie de ce film est dédié à Raglan) :
Rocambolesque ! Mais dans la série des spots pommés qui envoient, j’ai eu mon coup de cœur : Mussel Rock. Il fallait y aller, soit à la nage, soit en demandant à un aimable pêcheur («ask a friendly fisherman to bring you there man»). Un jour avec les stagiaires, on a trouvé quelqu’un pour l’aller, on est arrivé là bas alors que le directeur et quelques collègues scoraient méchamment, on s’est à l’inside pour se chauffer, puis le spot pour nous tout seul, on s’est régalé sur 1m50 parfait. Personne d’autre pour ce privilège, juste nous. Mais attention, se blesser n’était pas la meilleure chose à faire : pas d’accès routier, à une heure de raglan en passant par routes et sentiers ! On s’est quand même gavé, bon ok, rentrer à la nage, marée descendante, ça donnait un peu le cafard. Et pour la deuxième petite anecdote, 3 belles bêtes trainaient dans les parages ce jour là, aurait dit un pêcheur au directeur d’ASR, « 3 - 4 meters sharks, dude ». Du coup certains voulaient plus y revenir après. Mais Raglan, c’est comme ça ! En été tu peux te faire taxer par un orque, étant donné que les jeunes rentrent dans le port pour apprendre à se nourrir :
Voila, j’ai passé les quatre derniers mois à Raglan, côte ouest néo-zélandaise, île du nord, en hiver certes, mais quelle chance d’avoir décroché ce stage chez ASR ltd! c’est une entreprise qui réalise des récifs artificiels, inutile de vous dire que tout le personnel surfe dans cette boite, des stagiaires au directeur, et que les horaires de boulot dépendent des marées ! Mais ça, je le savais pas avant d’arriver là bas…
J’étais pas au courant de ce qui se passait à Raglan, cette ville en transition, où l’on veut s’affranchir du pétrole et des énergies polluantes. C’est une ville relaxante, cool, remplie d’européens plus ou moins « peace-and-love » et tous plus éclectiques les uns que les autres. Sincèrement, si jamais vous avez besoin un jour de vous la couler douce et surfer des vagues honnêtes, c’est là bas qu’il faut aller… Là bas, les kiwis sont gentils en général, et les maoris, derrière leur carrure impressionnante parfois, sont des gens réservés, adorables, qui n’hésitent pas à vous aider si besoin il y a.
C’était déjà parfait d’aller au boulot dans la Volcom lane (les bureaux et shops Volcom) tous les matins avec ce Reggae qui berce la ville et cette odeur de ganj.. qui embaume les cafés, c’est devenu plus que parfait quand j’ai découvert les spots, vous les avez certainement déjà vu dans Endless Summer, ou Last Paradise (une grande partie de ce film est dédié à Raglan) :
on va commencer par les « Famous » : Manu Bay, super point avec une gauche bien longue qui déroule sur le reef le long du parking. Mon premier jour de surf en NZ c’est fait là bas dans un 2m pas glassy mais bien réglé, loin d’être la meilleure session, mais je garderai toujours ce souvenir du premier take-off après lequel j’ai vu cette section qui se finissait pas, grosse joie de savoir que j’allais l’avoir pour un bon moment si j’essayais pas de faire le malin… A terme ce spot est devenue ennuyeux, avec la Surf Academy qui venait taxer, snaker, remplir le spot quatre fois par semaines… mais bon, ils sont chez eux…
Du coup, il fallait se rabattre sur Whale Bay ou Indicators parfois, avec des vagues bien meilleures et un peu plus de place toujours au pied du mont Karioi. Je l’ai pas vu, mais quand les trois points connectent, ça fait une vague assez longue…
La plage (Ngaruanui beach, « grosse vague » en maori) n’a pas à rougir, beach-break multi-pics, super quand la houle est en dessous de 4 pieds je dirais. Même si c’est du sable, on a jamais eu de mauvaise vague là bas, et certaines de nos meilleures session y ont eu lieu. On se souviendra toujours de cette matinée avec 1m50 offshore et des barrels qui s’enchainaient, dur d’en sortir, mais certains prenaient soin de s’y caler à plusieurs reprises. L’endroit était courtisé, et malgré le plusieurs pics, on se faisait parfois emmerder par des débutants ou des bons locaux qui taxent… pour la petite anecdote, un matin j’ai saturé et décidé de faire pareil « not giving a fuck about the rules », le vieux que j’ai voulu taxé a vu que j’allais me lever et a pris soin de mettre un beau roller et de me découper l’index avec ses ailerons… «nice shot man » (bien fait pour ma gueule, c’est vrai).
De toute façon, quand on en avait marre, on prenait la voiture et on s’aventurait sur des chemins douteux, le long de la côte, après un périple de 30km à 25km/h, on se retrouvait tranquille sur ce spot loin de tout, « les deux pics », Ruapuke, au pied d’une falaise qui nous offrait de magnifiques décors, de belles droites , et des gauches pas dégueu‘, au milieu des pêcheurs de requin.
Rocambolesque ! Mais dans la série des spots pommés qui envoient, j’ai eu mon coup de cœur : Mussel Rock. Il fallait y aller, soit à la nage, soit en demandant à un aimable pêcheur («ask a friendly fisherman to bring you there man»). Un jour avec les stagiaires, on a trouvé quelqu’un pour l’aller, on est arrivé là bas alors que le directeur et quelques collègues scoraient méchamment, on s’est à l’inside pour se chauffer, puis le spot pour nous tout seul, on s’est régalé sur 1m50 parfait. Personne d’autre pour ce privilège, juste nous. Mais attention, se blesser n’était pas la meilleure chose à faire : pas d’accès routier, à une heure de raglan en passant par routes et sentiers ! On s’est quand même gavé, bon ok, rentrer à la nage, marée descendante, ça donnait un peu le cafard. Et pour la deuxième petite anecdote, 3 belles bêtes trainaient dans les parages ce jour là, aurait dit un pêcheur au directeur d’ASR, « 3 - 4 meters sharks, dude ». Du coup certains voulaient plus y revenir après. Mais Raglan, c’est comme ça ! En été tu peux te faire taxer par un orque, étant donné que les jeunes rentrent dans le port pour apprendre à se nourrir :
(copyright john myleck)
Voilà, c’est un endroit fantastique, si vous allez en Australie, faites un détour par le waikato ! Vous aurez l’impression que la vie s’arrête, au milieu des paysages à couper le souffle, des hippies et des écolos. Pour ma part, l’eau du robinet c’était l’eau de pluie, chauffé par les panneaux solaires. Les fermes de vers pour faire de l’engrais, pas de gaspillage, que du recyclage. Ces gens là savent protéger la nature, ou en profiter intelligemment au moins. Je suis donc rentré changé, plein de souvenirs, et rassasié de vagues…
Emeric
4 commentaires:
Génial le séjour!
Emeric, est-ce que je pourrais avoir ton mail, j'aurais quelques questions à te poser par rapport à ton stage ? Merci d'avance, Paul
tres bien ce report :) le retour a la med doit etre dur ...
Pas dur pour les vagues j'réemménage au pays basque demain, mais vendredi super session avec vous c'était marrant, ça m'a rappelé les débuts en surf ici... faut dire que si je me suis mis au surf c'est parcequ'un été j'vous ai vu en faire avec sacha, olive et mat, moi aussi j'ignorais que ça se surfait la med, alors merci! à bientôt en euskadi !
Duuude je découvre ce post! Legend!!
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